WAFA - Le Premier ministre irlandais Simon Harris a déclaré que l'Irlande était sur le point de reconnaître officiellement l'État palestinien, au moment où le Premier ministre norvégien Jonas Gahr Støre a indiquée que son pays était prêt à prendre une décision concernant la reconnaissance de l'État palestinien.
Ceci lors de deux conférences qui ont suivi la réunion de responsables irlandais et norvégiens avec le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez vendredi.
À l'issue de sa rencontre avec son homologue espagnol, le Premier ministre irlandais a déclaré que l'Irlande était sur le point de reconnaître officiellement l'État palestinien et qu'elle souhaitait le faire en coordination avec l'Espagne et d'autres pays partageant les mêmes idées.
Le mois dernier, l’Espagne, l’Irlande, Malte et la Slovénie ont annoncé qu’elles travailleraient ensemble à la reconnaissance d’un État palestinien.
Le Premier ministre norvégien a également annoncé la disposition de son pays à reconnaître l'État palestinien, en coopération avec d'autres pays, en présence de son homologue espagnol Pedro Sanchez.
"La Norvège est prête à prendre la décision de reconnaître l'Etat palestinien", a dit Jonas Gahr Sture lors d'une conférence de presse conjointe avec Sanchez.
Il a ajouté : "Cette décision doit être prise sur la base du calendrier et du contexte, en étroite coopération avec des pays partageant les mêmes idées. Nous n'avons pas fixé de calendrier précis".
Le Parlement norvégien a adopté en novembre une proposition présentée par les partis au pouvoir, exigeant que le gouvernement se prépare à reconnaître un État palestinien indépendant.
Cette semaine, le Premier ministre espagnol a entrepris une tournée au cours de laquelle il s’est rendu en Pologne, en Norvège et en Irlande pour aborder la nécessité d’avancer vers la reconnaissance de la Palestine, selon un porte-parole du gouvernement espagnol.
Sanchez a souligné que "l'Espagne s'engage publiquement à reconnaître l'État palestinien dès que les conditions seront appropriées et de la manière qui aura le plus grand impact positif sur le processus de paix".