L’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz a décrit le pouvoir actuel comme « faible » et qu' »il est dans les derniers moments de sa vie ».
Mohamed Ould Abdel Aziz a déclaré en direct sur sa page Facebook: » j’étais délibérément pris pour cible par le régime parce que je représentais un rival « politique ».
Tout le harcèlement que j’ai reçu était d’exécuter les ordres du ministère de l’Intérieur, qui est l’organe chargé de prendre les décisions, a poursuivi l’ancien président, selon lequel, tout ce qui est publié par ce dernier est injuste, n’a pas de valeur légale et n’a rien qui l’associe avec la Constitution.
Aujourd’hui, l’opposition est inexistante ou réduite à des partis non autorisés ou gelés, a déclaré Mohamed Ould Abdel Aziz.
Mohammed Abdel Aziz, arrivé au pouvoir lors d’un coup d’État en 2008, a démissionné en 2019 après deux mandats à la présidence et a été remplacé par l’ancien général Mohamed Ould Ghazouani.
Lui et 11 autres hauts responsables de son Ancien Régime ont été inculpés de corruption, de blanchiment d’argent et d’enrichissement illicite remontant à son administration.
Leur procès débutera le 25 janvier, selon des sources judiciaires.
« Il y a à peine deux jours, les personnes qui figuraient sur la même liste que moi ai pu voyager », a déclaré Abdoul Aziz dans une vidéo publiée sur sa page Facebook.
« J’ai l’impression d’être abusé par ce système malhonnête qui mène le pays au désastre.
Son passeport a également été confisqué mercredi, a déclaré un haut responsable de la police militaire sous couvert d’anonymat.
Les enquêtes sur Abdel Aziz ont commencé peu de temps après son départ de ses fonctions, à commencer par une enquête parlementaire lancée en août 2020.
L’enquête porte sur les revenus pétroliers de la Mauritanie pendant sa présidence, la vente d’actifs de l’Etat, la liquidation d’une entreprise publique chargée de l’approvisionnement alimentaire et les activités d’une société chinoise de pêche.
Mohamed Abdel Aziz a été inculpé en mars 2021. Il a été arrêté trois mois plus tard, soupçonné d’avoir enfreint les conditions de sa mise en liberté sous caution et de troubles à l’ordre public, mais a été libéré en janvier 2022 pour des raisons de santé.
Parmi les autres accusés dans l’affaire figurent l’un de ses gendres, deux anciens premiers ministres et plusieurs anciens ministres et hommes d’affaires.
Mohamed Abdul Aziz affirme avoir été victime d’un stratagème de ses adversaires. Il a fait valoir qu’il jouit de l’immunité de poursuites en vertu de la Constitution.
Le porte-parole du gouvernement, Nany Ould Chrougha, a déclaré aux journalistes que Mohamed Ould Abdel Aziz prétendait être victime d’un stratagème rival et que ses actions visaient à influencer l’affaire qui le concernait.
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